BIOGRAPHIE

Port-de-Paix constitue la plus vieille cité de l'île puisque fondée en 1804. Ce sont les boucaniers de l'île qui lui ont donné son nom actuel, première étape de la pénétration française sur Hispaniola, dont Port-de-Paix fut la capitale éphémère avant d'être supplantée par le Cap-Haïtien.

Elle se trouve à l'embouchure des Trois-Rivières. Elle ne présente plus aujourd'hui aucun intérêt touristique si ce n'est son port de cabotage relativement actif. On y arrive par avion et, de là, on rejoint l'île de la Tortue, distante de moins de 8 km en bateau.

De part et d'autre du port s'étend la plus vaste plage du pays. Du Môle Saint-Nicolas à l'Anse-à-Fleur ("l'Anse au voleurs" de l'époques des flibustiers), ce sont approximativement 95 km de plages que l'on distingue parfaitement lors du voyage aérien entre Port-de-Paix et Cap-Haïtien.

On peut y accéder par une mauvaise piste qui mène d'abord à Saint-Louis-du-Nord, village groupé autour d'une rue interminable, d'où l'on embarque pour l'île de la Tortue. Quelque 14 km plus loin, l'Anse-à-Foleur, dont la Pointe de jacques, plage de rêve complètement déserte, constitue le terminus de la piste.

Tertullien Guilbaud, poète de Port-de-Paix, salue ainsi sa ville : "Salut, riants vallons, et toi, beau ciel d'azur." La petiteville avait été fondé en 1662 par les boucaniers et les flibustiers qui avaient déformé le nom laissé par Colomb : Val paraiso, en raison de la fertile plaine de Trois-Rivières.

Dans les régions de Port-de-Paix, on pourra visiter les spacieuses grottes de Trou Don Dieu et de Jumelle. Pour y accéder, s'adresser aux habitants.